• Santé : les importants efforts du gouvernement dans le système contribuent à soulager les populations

Dès sa prise de fonction en 2011, Alassane Ouattara met le secteur de la santé au coeur des priorités de l'action gouvernementale. Avec pour ambition de fournir aux populations des services de santé de proximité et améliorer la protection sociale. Pari réussi, car la politique sanitaire sous Alassane Ouattara a permis de rapprocher l'offre de soins. Ce sont plus de 69% de la population qui vivent désormais à moins de cinq kilomètres d'un centre de santé, contre 44% en 2012.

En investissant plus de 540 milliards FCFA dans les infrastructures sanitaires sur l'ensemble du territoire, entre 2011 et 2018, l'objectif du gouvernement était de relever le niveau des plateaux techniques, créer de nouvelles structures et rapprocher l'offre de santé des populations. Entre 2011-2019, le gouvernement entame une vaste opération de rénovation et d'équipement sur l'ensemble de la pyramide sanitaire.

Au Centre hospitalier universitaire (CHU) de Treichville plusieurs services créés et /ou réhabilités. Il en est de même pour 22 centres hospitaliers régionaux (CHR), 78 hôpitaux généraux et 233 Établissements de Premier Contact (ESPC), etc.

A cela s'ajoute la construction de nouvelles structures, notamment le CHU d'Angré, le centre national de radiothérapie et d'oncologie (traitement du cancer), le centre d'hémodialyse de Korhogo, la construction de 623 ESPC, de huit centres régionaux de transfusion sanguine, des bâtiments de l'Institut de cardiologie de Bouaké, de l'hôpital Saint Joseph Moscati de Yamoussoukro, l'acquisition de 21 unités de soins mobiles, 448 ambulances, etc.

Au plan des ressources humaines, le recrutement d'agents de santé par le gouvernement a permis de passer de 19 993 à 31 445 entre 2012 à 2019. Avec pour incidence l'amélioration du ratio personnel de santé/population. Résultat : on a, en 2019, 1 médecin pour 7 354, contre 1 médecin pour 15 391 habitants en 2011. Le ratio infirmier/population est de 1 infirmier pour 2 202 en 2019, contre 1 infirmier pour 6 467, en 2011. Sur la même période, le ratio sage-femme/femmes en âge de procréer est passé d'une sage-femme pour 2 270 femmes, à une sage-femme pour 995 femmes.

Le gouvernement va plus loin. Il instaure un Programme de gratuité ciblée, ou certains actes et prestations (consultation des femmes enceintes et enfants, césariennes, paludisme, etc.), sont totalement gratuits ; et renforce la capacité opérationnelle du Programme élargi de vaccination (PEV), par l'octroi d'un financement de 32,6 milliards de FCFA, en 2019.

En matière de couverture vaccinale, la Côte d'Ivoire est déclarée "pays libre de polio" depuis novembre 2015 par l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), car n'ayant enregistré aucun cas de poliomyélite depuis 2011. Des améliorations sont également enregistrées concernant la mortalité infantile (probabilité pour un enfant de mourir entre la naissance et le premier anniversaire). Celle-ci est passée de 112 décès pour 1000 naissances en 1998 à 60 décès pour 1000 naissances en 2016.

La tuberculose est aussi en régression, avec un taux de succès du traitement qui est passé de 68% en 2001 à 83% en 2017. La mortalité hospitalière du paludisme a baissé, passant de 4077 décès en 2015 à 3280 décès en 2017. De même que la prévalence hospitalière a régressé de 7 points, passant de 32% à 25%. Par ailleurs, les dispositifs d'anticipation efficaces ont permis de contenir la crise de la maladie à Virus Ebola qui a surgi, en 2014, dans certains pays de la sous-région ouest-africaine. Dans les pharmacies de santé publique, les pénuries de médicaments sont désormais rares. Le taux de disponibilité ayant atteint 90 % en 2017, contre 23% en 2011.
Pour permettre à un grand nombre de la population de bénéficier d'une couverture contre le risque-maladie, le gouvernement a institué la Couverture Maladie Universelle (CMU). Avec le démarrage de la phase opérationnelle de cette assurance-santé, le 1er octobre 2019, ce sont 2 979 469 millions de personnes qui bénéficient des prestations. L'objectif pour le gouvernement est de passer, pour la première année de mise en oeuvre, à 17% de la population, pour qui l'Etat prend en charge 70% des frais médicaux. Avant 2014, seulement 5% de la population bénéficiait d'une couverture contre le risque-maladie. Cela souligne les efforts que fournit le gouvernement pour offrir des soins de qualité à moindre coût à beaucoup d'Ivoiriens.